Nord-Kivu - le projet de réhabilitation des rues Somo, Kisokolo et Mambura lancé par le Gouverneur à Kasindi : une aventure de mauvais goût s'observe sur terrain

Au niveau du Rond-point emblématique Bubu dans le quartier Centre de Lubiriha 

Pamphlet PZ

D'emblée, l'exécution des travaux est exemptée d'un budget réaliste connus par le commun des mortels. À ciel ouvert, l'absence quasi-totale du génie civil en la matière est couverte par la plaisanterie de ceux qui sont sensés faire le suivi car nul n'ignore que, les routes en terre battue sont des routes non revêtues, où la surface est faite de terre, d'argile, de gravier ou de sable d'où il faut nécessairement tenir compte des aspects de survie. Les défauts d'entretien des rues Somo, Kisokolo et Mambura récemment lancé par le Gouverneur militaire du Nord-Kivu à la frontière de Kasindi-Lubiriha, conduisent à des dégradations fréquentes comme des ornières (traces de roues), des fissures, des affaissements, des nids-de-poule, des bourbiers et des ravines. Tout ceci, se justifie par un manque criant d'une canalisation des eaux conformément à l'urbanisme du milieu.

La structure de réhabilitation des infrastructures routières citées ci-haut est biaisée du fait que, la manière dont le travail évolue sans nivelage en vue de mettre à côté les terres arables et privilégier la gestion conséquente des eaux de ruissellement. Celà met au profit du doute l'obtention d'un revêtement capable de supporter le trafic actuel.  Sur le tronçon Rawbanq (au quartier Majengo) jusqu'au rond-point Kamirongo (en allant vers le village de Kabarole) en passant par le rond-point Bubu  (au quartier Centre), la dégradation est perceptible face à la pression des agents atmosphériques qui engendrent des fortes perturbations à savoir les eaux de pluie, les secousses entraînées par les engins automobiles et les érosions démontrent les faiblesses géométriques de l'entreprise qui est en train d'ecexuter ces travaux.

Aucun espoir n'est assuré pour la conservation dans le temps de ces ouvrages en argile, considérés réalisés par les moyens maîgres qui résultent du dévouement de la population à la vision du développement intégral. Après une descente sur terrain par le reporter de TAARIFA RDC, le constat est amère. À certains endroits l'eau de la pluie et des quelques domiciles ce stagne sur la surface circulaire du tronçon.

Il se révèle que l'entreprise Dott Service Limited ne maîtrise  absolument rien du tout en ce qui concerne le génie routier surtout pour les routes en terre battue. Et ceci prouve que cette entreprise indienne se contente seulement de placer l'argile sur la surface de roulement sans pour autant tenir compte des études liées à la topographie. Ça prouve significativement que le géomètre topographe qui exécute ces travaux, est un ingénieur peu expérimenté.

C'est vrai qu'il est bien connu que toutes les routes de Kasindi-Lubiriha sont en sol naturel, ou en terre. Pour matérialiser convenablement le projet de réhabilitation des infrastructures routières dans ce coin sensible du secteur Ruwenzori en territoire de Beni, il serait bien d'imaginer les solutions qui vont changer le cadre des erreurs techniques prélevées, en adoptant une approche systémique qui ouvrira la voie à une solution technique. Il faut nécessairement améliorer les moyens employés pour obtenir des résultats à la hauteur du besoin exprimé par la communauté locale et aussi indiquer la durée de ces travaux.

Ce projet mal exécuté est stagné en raison de défaillances techniques, d'une mauvaise sélection de l'entreprise chargée de l'exécution et de risques de destructions suite à une gestion médiocre des intempéries, malgré sa présentation par le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Général Major Kakule Somo Evariste comme un projet phare. Il ne faut pas seulement donner la forme bombée à la route et se contenter d'un soi-disant travail de qualité. La destruction de rues en terre moins de 3 mois est due aux actions conjuguées de la circulation des véhicules, voitures légères et camions et de l'érosion due aux pluies toujours abondantes et don, l'absence de caniveaux est suffisante pour comprendre cette aventure de mauvais goût.

PAUL ZAIDI Journaliste d'investigation 

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