RDC : est-il autorisé de publier une photo de mort sur les réseaux sociaux ?
Coup d'œil Code du numérique congolais
En République Démocratique du Congo, la publication d'une photo d'un défunt est techniquement possible car le droit à l'image ne s'applique pas aux morts, mais elle est fortement déconseillée et peut entraîner des sanctions pour préjudice moral. La famille peut demander l'arrêt de la publication, car la diffusion d'images peut constituer une atteinte à la dignité, à la vie privée et à la mémoire du défunt.
Toutefois en droit congolais, le droit à l'image est reconnu aux personnes vivantes, et non aux personnes décédées. Cela signifie qu'il n'y a pas d'interdiction formelle et automatique de publier ces photos sur les réseaux sociaux sur la base du droit à l'image.
Risque de préjudice moral
Les ayants droit, comme la famille, peuvent considérer la publication comme une violation de leur droit au respect de la vie privée, ce qui peut leur causer un préjudice moral. Les ayants droit, comme la famille, peuvent considérer la publication comme une violation de leur droit au respect de la vie privée, ce qui peut leur causer un préjudice moral. Les familles peuvent demander la suppression des photos sur le fondement du respect et de la dignité dus au corps humain, qui ne cesse pas avec la mort.
Une demande justifiée peut entraîner le retrait de l'image, bien qu'il ne s'agisse pas d'une interdiction légale automatique. La publication peut entraîner des sanctions civiles ou pénales basées sur des atteintes à la dignité et à la mémoire du défunt, ou sur le préjudice moral causé aux proches.
Des acteurs professionnels, comme le président de l'Union Nationale de la Presse du Congo, déconseillent fortement la publication des photos de morts sur les réseaux sociaux par respect pour la dignité humaine et le deuil des familles.
La rédaction


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