RDC : Julien Paluku Kahongya sauveur du régime commercial simplifié "RECOS" aux postes frontaliers
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| Ph. PM effectivité du régime commercial simplifié |
Pendant que la République Démocratique du Congo fait face à une série des réformes économiques de grande ampleur, l'élite congolaise Julien Paluku Kahongya court depuis le 13 mars 2025 à la réussite du plan d'action de son ministère du commerce extérieur, relativement aux indicateurs de plusieurs innovations sur l'ensemble du pays concernant le régime commercial simplifié "RECOS"
Cette disposition est sans nul doute un programme lancé par le Marché Commun de l'Afrique Orientale et Australe (COMESA) et de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), en vue d'aider les petits commerçants transfrontaliers dont la plupart sont les femmes à augmenter la taille de leurs activités au vécu quotidien. Le Ministre du commerce extérieur Julien Paluku Kahongya s'est personnellement engagé a donné un souffle merveilleux en marge de l'effectivité de cette disposition internationale.
Plusieurs intervenants dont notamment ; la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), l'Office Congolais de Contrôle (OCC), l'hygiène publique (PNHF, SQAH, SQAV), la Direction Générale des migrations (DGM), la police des frontières, la plateforme des associations des petits commerçants transfrontaliers (P-ACT) œuvrant aux postes frontaliers sont mis à contribution pour une vigilance permanente sur les conditions requises, pour bénéficier des facilités qu'offre le RECOS.
Les modalités fonctionnelles
Toutefois, plusieurs mesures nécessaires destinées à l'allègement mise en place par le RECOS figurent entre autres ; La déclaration douanière simplifiée, la liste commune et harmonisée des produits éligibles au RECOS, le certificat d'origine simplifié, les factures pour les produits manufacturés figurant sur la liste commune, le certificat phytosanitaire. Il faut préciser que, la valeur de la marchandise ne doit pas excéder 500$ par jour et par commerçant. Et aussi, le petit commerçant transfrontalier doit résider dans un pays membre du COMESA, dans les zones frontières et présenter la pièce d'identité.
Selon l'esprit de l'arrêté interministériel portant la mise en application du RECOS, le petit commerçant doit enfin être membre d'une association regroupant les petits commerçants transfrontaliers officiellement reconnue par les autorités compétentes des pays ayant signé des accords bilatéraux de commerce transfrontalier avec la République Démocratique du Congo.
Les zones où le RECOS est déjà opérationnel
Depuis le e 30 octobre 2024, le RECOS a été lancé à Kavimvira - Gatumba, entre la RD Congo et le Burundi, marquant une étape clé dans l’intégration commerciale régionale. Le RECOS est officiellement lancé aux postes frontaliers de Kasindi (Nord-Kivu) et Mahagi (Ituri). Les populations vivant le long de ces frontières se réjouissent de ce dispositif.
Les infrastructures et outils techniques
Le Ministre du commerce extérieur Julien Paluku Kahongya a également réfléchi sur les aspects hautement techniques qui devront n'est-ce pas faciliter la dynamique des capacités des acteurs privés et institutionnels, tout en modernisant les infrastructures commerciales à savoir ;
1) La construction d’un poste à arrêt unique et d’un marché transfrontalier moderne à Kasindi-Lubiriha.
2) La relance du Comité National de Facilitation des Échanges (CNFE).
3) La modernisation du Portail d’Informations Commerciales de la RDC (PIC-RDC).
4) La dématérialisation du Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur (SEGUCE - RDC) à partir de dimanche 5 octobre 2025.
Les avantages du RECOS dans le système douanier
Les petits commerçants transfrontaliers bénéficient d'un régime préférentiel c'est-à-dire un taux nul des droits de douane et autres impositions perçues par la Direction Générale des Douanes et Accises « DGDA » sur toutes les marchandises éligibles au Récos du COMESA et d'un taux préférentiel, un taux réduit de 25% jusqu'à 50% selon la tarification préférentielle à établir par l'office congolais de contrôle « OCC » de ses frais de prestation de service sur les marchandises et produits importés dans le cadre de ce régime.
PAUL ZAÏDI

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