Nord-Kivu - Protection des civils : la Monusco renforce son appui aux autorités congolaises
En réaction aux attaques du groupe armé Forces Démocratiques alliées (ADF) répertoriées entre le 9 et le 16 août 2025 dans plusieurs localités des territoires de Beni et de Lubero dans la province du Nord-Kivu, la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO), a renforcé sa présence militaire et son appui aux autorités congolaises.
"Lors des incidents survenus à Mayi-Moya (Nord-Kivu), la Mission a assuré la protection physique de 206 civils, dont 70 femmes et 93 enfants, réfugiés dans sa base militaire. Parallèlement, sa Brigade d'intervention a mené des patrouilles nocturnes conjointes avec les FARDC", peut-on lire sur le communiqué de presse publié le lundi 18 août 2025.
Ce même document renseigne que, la MONUSCO, en coordination avec les FARDC et les autorités locales, a renforcé ses actions de protection en déployant des patrouilles diurnes et nocturnes pour sécuriser Oïcha et ses environs, et ainsi évaluer les mesures les mesures de protection supplémentaires dans les zones densément peuplées comme l'axe Mavivi - Eringeti.
La MONUSCO s'inscrit sur le droit chemin de l'appelle du Secrétaire général des Nations-Unies aux groupes armés etrangers à déposer les armes sans condition et à regagner leurs pays d'origine. Cette mission onusienne exhorte les autorités congolaises à diligenter des enquêtes afin d'identifier les responsables des massacres contre la population civile et de les traduire en justice.
La MONUSCO a également condamné fermement les attaques qui ont eu lieu entre le 9 et le 16 août 2025 dans plusieurs localités du territoire de Beni et de Lubero. Ces attaques ont coûté la vie à au-moins 52 civils dont 8 femmes et 2 enfants civils y compris une fillette.
PAUL ZAÏDI

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