Kasindi : Pole Institute sensibilise les victimes de l'extrémisme violent dans la recherche de la paix
Pour renforcer les capacités des victimes de l'extrémisme violent, l'organisation non gouvernementale (ONG) Pole Institute sous le lead de la Fondation Kofi Annan avec l'appui financier de l'Union Européenne, a organisé du Jeudi 14 au Vendredi 15 août 2025 dans la salle polyvalente de l'hôtel Poa, un atelier de renforcement des capacités des victimes de l'extrémisme violent et des associations des victimes pour qu'elles soient dans la capacité de répondre à leurs besoins et contribuer aux efforts de paix dans la région des grands lacs.
"Nous saluons Pole Institute pour cette activité qui attribue une responsabilité à tout le monde dans la recherche de la paix durable même au-delà de nos frontières. C'est vrai, dans notre entité il y a plusieurs victimes de l'extrémisme violent et qui ne sont pas forcément regroupés dans un format approprié. C'est nécessaire d'en avoir pour véhiculer directement leurs plaidoyers pour le bien-être de tous", a fait savoir Mr Kambale Sivavuhirwa Barthélémy Fonctionnaire Délégué du Gouverneur militaire du Nord-Kivu.
L'approche utilisée dans ce forum a permis aux victimes de s'engager à œuvrer pour la pacification et l'amélioration de leurs conditions de vie à travers les plaidoyers auprès de décideurs. Le partage d'expériences du vécu quotidien et des certaines associations sans but lucratif des victimes qui existent déjà au niveau de Lubiriha, a servi de motivation aux autres victimes venues de quatre coins du territoire de Beni, d'adopter une attitude positive face aux thématiques exploitées.
Cette activité s'est largement focalisé sur la création, l'organisation et le fonctionnement des associations sans but lucratif (ASBL) et sur la notion de plaidoyer. C'est sans nul doute, dans le cadre du projet << Peace Beyond Borders >> ou << La paix au-delà des frontières >>. Cependant, l'organisation d'un autre atelier basé sur le leadership s'est révélé comme un besoin prioritaire au sein de la communauté locale.
PAUL ZAÏDI

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