Tapage nocturne : l'agglomération de Kasindi-Lubiriha est victime de non régularisation (Billet de PAUL ZAÏDI)
En dépit du couvre-feu récemment instauré à Kasindi-Lubiriha où les engins roulants sont interdits de rouler à partir de 23h00' jusqu'à 5h00', le trouble anormal du voisinage n'entraîne pas des amendes et les hauteurs sont presque intouchables. Les nuisances sonores dans différents quartiers sont constatées par les forces de l'ordre, sans mesure acoustique, dès lors que la tranquillité est troublée. Alors que, l'entité fait face ces derniers temps à un rythme inquiétant du banditisme. Les victimes peuvent crier malheureusement les cris de lamentations n'atteignent pas les voisins, afin d'apporter un secours primitif.
Même si le tapage nocturne n'est pas un délit mais plutôt une contravention, si bien que la police ne peut pas juridiquement utiliser l'excuse du tapage chose étonnante c'est de voir ici, les églises avec des hauts parleurs distillant les prières et prophéties. De l'autre côté, c'est l'ambiance qui prime à la une des activités culturelles et de loisirs notamment ; Des karaokés, des boîtes de nuit, etc...
Parfois, les noctambules occupent spontanément l'espace public comme avec des activités encombrantes et qui ne facilitent pas l'amélioration du contrôle sécuritaire, par les éléments de la police nationale congolaise (PNC) et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), a bien coordonner les opérations pendant les patrouilles diurnes.
En effet , Kasindi-Lubiriha est historiquement célèbre pour la richesse de sa vie nocturne qui participe pleinement à l’attractivité de la cité. Mais si Kasindi-Lubiriha est dynamique le soir et la nuit, c’est également l'entité la plus dense du groupement Basongora en secteur Ruwenzori dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, ce qui favorise les conflits d’usage entre des noctambules aux comportements désinhibés par l’alcool et les riverains qui aspirent au repos.
Dans l'avenue qui vient juste après la rue Mambura dans le quartier Lumumba près de la mosquée de Lubiriha, à forte concentration de débits de boissons, la clientèle arrive facilement à investir la voie publique pour fumer, boire ou se déplacer et ainsi causer des nuisances diverses : bruit, jet de mégots, épanchement d’urine, encombrement du passage, etc... Des nuisances sonores sont également générées au niveau de ces terrasses qui diffusent de musique sans pour autant respecter les normes requises.
Au finish, il est par conséquent crucial de réguler la vie nocturne à Kasindi-Lubiriha afin d’assurer un vivre ensemble la nuit, préserver la santé et le bien-être des riverains ainsi que la qualité et la diversité de l’offre d’activités nocturnes.
PAUL ZAÏDI

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