Petit à petit le leadership féminin s'impose à Kasindi : Sylvie Bahati sur le pas de l'optimisme

Le leadership féminin à Kasindi-Lubiriha est un sujet d'actualité ces derniers temps, c'est depuis l'avènement historique de la structure féminine femme solution pour le changement social (FESOCS), dirigée par Madame Shamimu Binti Rashid mais aussi, avec des efforts croissants pour promouvoir l'autonomisation des femmes et leur participation aux prises de décision. Plusieurs initiatives, soutenues par des organisations nationales et internationales, visent à renforcer les capacités des femmes, à créer des réseaux de solidarité et à faire respecter les lois en faveur de l'égalité des genres. 

TAARIFA RDC désire en ce jour vous faire découvrir la jeune fille Sylvie Bahati d'une vingtaine d'années diplômée en Pédagogie générale et étudiante en option du journalisme et communication sociale à l'ISTD/Kasindi, l'une des enseignantes talentueuses à l'EP Uhuru une école conventionnée islamique mécanisée par le gouvernement congolais, 2 ème Vice-présidente de la société civile forces vives sous noyau du groupement Basongora et Présidente récemment nommée au sein de l'association vouée à apporter une assistance aux personnes vulnérables (ASPEVUL). Et afin journaliste du desk français à la radio communautaire Maendeleo de Kasindi. 

En dépit de ses multiples occupations, elle sait en tous cas comment employer son temps pour les préoccupations essentielles dans la mesure du possible. Malgré les compliments des hommes au sujet de sa beauté similaire aux éclats d'obus, Sylvie Bahati ne s'entraîne jamais dans la recherche du gain facile ou soit utiliser son organe génital féminin pour le plaisir sexuel à qui que ce soit. Son idéal est d'être un jour, une mère d'une famille liée à un seul père donc, l'homme de sa vie.

Il y a quelques années que cette demoiselle a assisté douloureusement à la mort vertigineuse de son père biologique suite aux affres de guerre qui se visent à l'Est de la République Démocratique du Congo cependant, cette situation ne constitue pas du tout une raison de léthargie dans le parcours de sa vitalité au sein de la communauté. Sylvie Bahati fait preuve d'une résilience absolue. Pour elle, s'exprimer même face à un public avec confiance et détermination n'est pas une question de midi à quatorze heures.

Cette fille ainée de sa famille biologique, n'a pas peur de partager ses idées, ses opinions ou ses expériences, et elle utilise sa voix pour défendre ce en quoi elle croit. Cette capacité à s'exprimer publiquement est motivée selon ses explications, par un désir de changement, un besoin de faire entendre sa voix ou une volonté de se connecter aux autres.

Chaque jour, elle met ses compétences au profit du poste de responsabilité qu'elle occupe au sein du comité de la structure citoyenne en groupement Basongora. Cette prise de position s'illustre sans aucun doute par sa sensibilité aux initiatives qui visent à changer les mentalités et à lutter contre les stéréotypes de genre. Elle s'exerce également aux plaidoyers qui visent à influencer les politiques publiques pour une plus grande égalité. Celle que ses intimes appellent Sylvianne, est toujours à côté de ceux qui réfléchissent pour défendre les intérêts communautaires axés sur le développement, la sécurité et l'éducation.

"Être une femme influente qui prone le leadership et qui a une vision de développement consiste à s'intégrer de manière constructive dans tous les domaines de la vie", a laissé entendre lors d'une conversation en début de semaine. Au finish, cette mise en lumière du parcours de la jeune fille Sylvie Bahati permet de valoriser sa contribution et d'encourager d'autres femmes à s'engager dans le leadership. 

PAUL ZAÏDI