Nord-Kivu : l'UNPC sauve le métier du journalisme dans la région de Beni
Les moutons noirs, donc des pseudos journalistes, qui avaient investi le secteur médiatique n'existeront plus. Et la matérialité d'une plume véridique, d'un micro logique et d'une caméra attachée aux réalités du vécu quotidien, est finalement retrouvée.
Il est vrai que le journalisme est considéré comme un pilier de la société, contribuant à l'information du public et à la transparence. Cependant dans la région de Beni où il y a quelques journalistes issus de l'école du journalisme et plusieurs autres sont sans nul doute des autodidactes, le paysage médiatique est varié, avec des médias d'État, des médias privés, et des médias en ligne, offrant un large éventail de voix et de perspectives.
Le métier de journaliste en ville tout comme en territoire de Beni au Nord-Kivu à l'Est de la République Démocratique du Congo, est à la fois essentiel et complexe. Il est important de reconnaître le rôle crucial de l'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) depuis l'avènement du CT Mustapha Mulonda Kafiamali à la tête de cette structure bien-sûr ensemble avec ses coéquipiers.
Dans le travail des professionnels des médias, tout en maîtrisant les défis auxquels ils sont confrontés. l'UNPC continuer à œuvrer pour un environnement médiatique plus sûr et plus respectueux de la liberté de la presse.
Bien que certaines pratiques persistent à l'instar du phénomène "coupage" qui s'illustre par une corruption et le favoritisme et pourtant, deux options susceptibles d'affecter le travail des journalistes, les rendant vulnérables à l'influence et à la manipulation. C'est donc en plus bref, la petite prime que les organisateurs des événements programmés réservent aux journalistes "pour payer le taxi ou soit de l'eau".
l'UNPC se révèle comme un véritable garant de l'exactitude, l'objectivité et la crédibilité des journalistes dans leur travail. Par le biais d'un contrôle qui implique nécessairement des aspects déontologiques et de l'éthique professionnels et parfois juridiques.
L'UNPC Nord-Kivu se prive le droit de la complaisance dans la phase procédurale concernant la livraison de cartes professionnelles. Voilà pourquoi une importante activité historique a été récemment organisée dans l'idéal d'identifier physiquement les journalistes après une remise à niveau contextuelle, sur le journalisme de paix et l'animation radiophonique améliorée.
Après cette opération, place maintenant au triste sort réservé aux moutons noirs dans le paysage médiatique de cette partie sensible du pays. La profession du journaliste ne perdra plus sa superbe et inspire désormais confiance puisque dans un proche avenir, les journalistes en ordre avec les exigences légales d'exercer ce métier en RD Congo, auront bel et bien de cartes d'identification en attendant les cartes professionnelle qui proviendront de Kinshasa.
La RD Congo est confrontée à des violences liées à des groupes armés et à des opérations militaires depuis plusieurs années, entraînant des déplacements de population, des enlèvements et des affrontements. C'est pourquoi, les journalistes suffisamment formés doivent jouer le rôle de médiateur potentiel pour une résilience absolue.
PAUL ZAÏDI

Commentaires
Publier un commentaire