Le territoire d'Irumu ensanglanté : plus de 30 civils tués intentionnellement à Komanda

Des maisons d'habitation et commerciales incendiées Ph Droits tiers 

Localisée au carrefour commercial entre les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu et sous les secousses des opérations conjointes FARDC - UPDF visant les groupes armés actifs à l'Est de la République Démocratique du Congo, la localité de Komanda dans la chefferie de Walesse Vonkutu au sud d’Irumu, a connue une nuit cauchemardesque suite à l'attaque meurtrière orchestrée par les terroristes de l'ADF-MTM/ISCAP la nuit du samedi 26 au dimanche 27 juillet 2025.

Dans cette entité martyre, le mode avec lequel les terroristes ont utilisé pour cette opération meurtrière sont de l'ordinaire et met en évidence absolue les options d'une probable infiltration au sein de la communauté locale. Cette fois-ci les signes précurseurs qui alimentent les alertes auprès des services de lutte contre l'insécurité, n'ont pas été perceptibles. La majorité des victimes à ce carnage sont largement des jeunes garçons croyants qui pratiquent avec assiduité la foi catholique.

"Une 30 taine des civils tués la nuit du Samedi au Dimanche 27 Juillet à Komanda, ter de Irumu. "L'attaque a commencé à partir de minuit. Parmi les victimes figure un groupe des croisés catholiques qui étaient dans une rencontre et quelques déplacés  vivant près du lieu. Les attaques des ADF sont souvent précédées par des rumeurs,mais cette fois-ci personne n'a vu la trace de l'ennemi,il aurait passé plusieurs nuits à Komanda". Affirme un rescapé. La même source parle d'un camion appartenant à un opérateur économique de Oïcha et des bâtiments incendiés dans le même quartier situé en plein centre de Komanda", des propos recueillis par le journaliste Trésor Kapepela Benjamin de Beni Nipashe.

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Pendant ce temps, plusieurs cultivateurs qui avaient rentrés dans leurs villages d’origine, se déplacent vers des milieux supposés sécurisés par les forces loyalistes. Ce journée dominicale, les pleurs sont à l'allure d'un concert ça et là, les familles des victimes ne font que couler les larmes douloureuses. La bouche autorisée des opérations conjointes, est encore sous le silence radio.

PAUL ZAÏDI