Kasindi : la société civile et les autorités locales se partagent les responsabilités pour le bien-être social

L'ONG Première Urgence Internationale (PUI) en sigle avec l'appui financier de l'Union Européenne Aide humanitaire, a organisé une réunion de restitution du dialogue communautaire tenu en date du 26 juin 2025 avec les autorités locales et leaders communautaires, sur les stratégies communautaires de réduction des risques et incidents de protection ce jeudi 24 juillet au bureau administratif du quartier Congo ya sika, dans le cadre de son projet ;

"Réponse d'urgence afin d'assurer un accès à des soins de santé primaires, y compris nutritionnels et mentaux de qualité aux populations affectées par les crises et les conflits à l'Est de la République Démocratique du Congo".

Lors des échanges fructueuses, les acteurs de la société civile qui ont pris part à cette activité se sont décidés à l'unanimité avec les membres du comité local de sécurité, de s'engager de façon scrupuleuse chacun en ce qui le concerne à mener des actions s'inscrivant dans le sens d'éradiquer les inégalités sociales, lutter contre les violences basées sur le genre et trouver de réponses appropriées aux maux qui rongent la communauté locale.

"Il ne s'agit pas de s'entraîner aux accusations d'un camp contre un autre, mais plutôt de regarder dans la même direction pour le bien-être communautaire. Comme autorités politico-administratives, nos portes sont largement ouvertes pour recevoir les suggestions et préoccupations de tout le monde", a indiqué Mr Kambale Sivavuhirwa Barthélémy, Fonctionnaire Délégué du Gouverneur militaire du Nord-Kivu affecté à Kasindi.

Au niveau des organisations membres de la société civile, cette orientation de l'autorité locale est considérée comme un point de départ vers l'épanouissement positif de la communauté locale. "Nous allons procéder à la sensibilisation maximale de nos structures citoyennes pour changer le narratif", a indiqué Mr Benjamin Vice-président de la jeunesse des églises de réveil dans le groupement Basongora.

PAUL ZAÏDI