Conflit entre l'ICCN et les riverains du parc national des virunga : "les quartiers Congo ya sika et Mapathi ni nyama ya tembo yaku oza"
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| Quartier Congo ya sika Ph PZ |
Une vérité qui laisse pantois bien que les mots peuvent sembler sévères, mais ils soulignent le laborieux traitement des plaintes qui se traduit d'une part, par le besoin de maintenir les aires protégées et de l'autre part, pour la réclamation de terres sur fond de l'explosion démographique qui s'observe ce dernier temps au coeur économique du gouvernement Basongora. Finalement, les fadaises des opportunistes ont été attaquées à ciel ouvert.
Toutefois, il est difficile de tenir un discours de vérité sur l'épineuse problématique liée aux conflits fonciers qui s'exacerbent entre l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) et le parc national des virunga (PNVI) notamment dans les quartiers Congo ya sika et Mapathi, à la frontière de Kasindi-Lubiriha dans le secteur Ruwenzori en territoire de Beni au Nord-Kivu. Les propos populistes sortent souvent dans les bouches des politiciens animés par l'esprit de flatteries ponctuées.
"Congo ya sika ni nyama ya tembo yaku oza" traduit littéralement en français, "le quartier Congo ya sika est comme la viande pourrie d'éléphant". Ces propos qui se discutent dans les groupes WhatsApp (réseau social), marque un pas significatif sur le bouleversement de la tendance mensongères de ceux qui ont déjà fait de cette affaire, "un fond de business".
Ce message est confus, et possède des formulations qui prêtent à plusieurs interprétations en ce qui concerne notamment les travaux destinés à la modernité et à l'épanouissement de chaque individu dans sa propre parcelle.
La viande d'éléphant n'est pas consommée couramment et est même interdite dans de nombreux endroits en raison de la conservation et de considérations éthiques. Cette vérité, souvent dissimulée ou niée, a été révélée de manière soudaine et impactante. Elle fait largement débat dans les esprits des curieux et sur les réseaux sociaux.
Ce message s'impose à la suite d'une dissimulation sur les travaux de construction, et aussi face au long silence des tenants de la parcelle du pouvoir public, et conduit directement à une prise de conscience pour ceux qui se qualifient comme des intouchables également à une remise en question importante.
PAUL ZAÏDI

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